Introduction de populations

Approche par modélisation Individu-Centrée

Introduction de populations

Objectifs

Tous les jours, des espèces sont introduites dans des milieux étrangers à leur milieu natif. Initialement, les migrations sont un phénomène tout à fait naturel, mais l’Homme et l’essor de la technologie ont beaucoup augmenté le nombre de déplacements d’espèces. Ces introductions peuvent être fortuites, telles que le transfert d’espèces marines de port en port dû aux eaux de ballastage. On ne s’intéressera pas à ce type d’introduction mais plutôt à celles dites volontaires, c’est à dire planifiées. Celles-ci représentent une bien plus faible proportion des déplacements d’espèces. Deux catégories d’introductions volontaires se distinguent selon leur objectif. Un premier but peut être le renforcement d’une population déjà présente afin de l’aider à survivre dans son milieu, ou sa réintroduction si elle a disparu. On parle dans ce cas de biologie de la conservation. Un autre but peut être de lutter contre une espèce considérée nuisible, en important leur ennemi naturel. On parle alors de lutte biologique.

Biologie de conservation

Le sujet de la conservation des espèces face à l'extinction n'est plus étranger à personne, avec le contexte écologique actuel. Aussi, on s'intéresse au renforcement ou à la réintroduction d'espèces survivant difficilement dans leur milieu, ou qui ont disparu. Les principales causes d'extinction sont la destruction de leur habitat naturel, l'invasion d'espèces allochtones compétitives, et le changement climatique.

Lutte biologique

Certains organismes vivants sont dits nuisibles lorsque leur forte présence peut déteriorer la faune et la flore environnante, voire la santé de l'homme. Ainsi, on s'intéresse à l'éradication totale ou partielle de ces indésirables, en introduisant des individus dont la présence leur est néfaste. Ce contrôle biologique peut avoir un intérêt d'ordre sanitaire, écologique et/ou économique.

Modèles et Méthodes pour la Protection des Plantes

L'équipe vise à rendre la protection des plantes plus respectueuse de l'environnement. Ses objectifs vont du développement de stratégies novatrices de lutte écologique à la (re) conception de l'agroécosystème. À cette fin, l'équipe développe un programme de recherche interdisciplinaire basé sur l'utilisation concertée de modèles théoriques et expérimentaux pour aborder des questions spécifiques de protection des plantes, du niveau individuel au niveau de l'agroécosystème. L'équipe possède également une expertise clé en matière d'agriculture en environnement protégé, en particulier dans la conception et la gestion de systèmes de culture sous serre.

Plus de détails sur la page de l'équipe en français et en anglais.

Approche Individu-Centrée

Mathématiquement, les dynamiques à une ou plusieurs populations sont représentées par un système d'équations différentielles ordinaires, semi-discret, partiellement stochastique, et impulsionnel. L'implémentation informatique par modèles individu-centrés est une approche très différente. Contrairement aux modèles classiques dits analytiques, on ne paramètre que le comportement des agents (à l'échelle de l'individu) envers les autres agents, et envers l'environnement. C'est donc une approche dite bottom-up : on veut observer l'état du système qui en émerge.